Les fleurs sourdes à la mélancolie des stèles – Guillain Méjane
Les fleurs sourdes à la mélancolie des stèles
Asservissent les couleurs des spectres éperdus.
Dans la fournaise d’un ciel d’été
Les solistes agrégés soufflent la fanfare de la soif
À la pénurie lancinante.
Les corolles s’épuisent autour des cœurs jaunis
À la croisée des sentiers centenaires.
Une herbe s’étire vers le sol,
Virgule paradoxale,
Sertie dans un air flambé.