Rues de New York crânes vides – Allen Ginsberg
Rues de New York crânes vides
Fantômes faméliques peuplant la ville
Poupées de cire en marche dans Park Avenue,
Miroitement de lumière dans l’œil de verre
Échos de voix dans les Microphones
Arrivées de Marins à Grand Central 2 décades en retard touchés par la mélancolie
Nostalgie de l’innocente Seconde Guerre Mondiale
Un million de cadavres traversant en courant la 42ème rue
Les buildings de verre s’élevant de plus en plus haut, arbres artificiels en aluminium transparent, voitures robots « sofas, ignorant »
Rue en sens unique vers la façade de brique rouge de l’Obscur Institut du Paradis.