Tu reviens toujours le matin – Cesare Pavese
Le soupirail de l’aube
respire par ta bouche
au fond des rues désertes.
Lumière grise de tes yeux,
douces gouttes de l’aube
sur des collines sombres.
Ton pas et ton haleine
comme le vent de l’aube
submergent les maisons.
La ville frissonne,
les pierres embaument –
tu es la vie, tu es l’éveil.
Etoile perdue,
dans la lumière de l’aube,
grincement de la brise,
tiédeur et haleine –
la nuit est finie.
Tu es la lumière et le matin