Toy Stories – Gabriele Galimberti
Gabriel Galimberti photographe italien, a voyagé à travers le monde et photographié les enfants au milieu de leurs jouets favoris. Cette série photo nous apporte un très beau témoignage visuel sur les cultures à travers le monde. L’idée de photographier les enfants lui est venue en regardant la fille d’amis à lui dans le jardin avec ses jouets. Galimberti à voyagé dans 58 pays et parcouru tous les continents pour ses reportages. Il profite de chaque voyage pour rencontrer une famille prête à lui ouvrir ses portes.
« J’ai commencé ce projet presque par accident. La première photo de la série est celle d’une petite fille en Toscane, la fille d’une de mes meilleurs ami qui m’a demandé de photographier son enfant. Je suis donc allé chez eux et la petite jouait avec des vaches. J’ai bien aimé la scène et j’ai décidé de prendre sa photo avec les vaches et ses jouets. Le résultat m’a vraiment plu quand j’ai commencé mon voyage autour du monde j’ai décidé de prendre une photo dans chaque pays que je visiterais. »
Pendant un an et demi le photographe a parcouru le monde à la rencontre d’enfants. Les cultures sont différentes, les jouets ne sont pas les mêmes, le fil rouge de la série comme il le dit: « Tous les enfants aiment tous jouer ». Peluches, poupées, dinosaures, camions, voitures, bonhommes se retrouvent dans tous les pays.
Gabriele Galimberti profite toujours des moments avant la prise de vue pour jouer avec les enfants et faire connaissance pour qu’un lien se noue avec son petit modèle. Le photographe a ainsi pu observer que les enfants les plus attachés à leur possessions étaient ceux des pays les plus riches.
S’il a appris à connaître les enfants, l’artiste italien a aussi découvert les parents : Gabriele a fait la connaissance d’un enfant qui jouait essentiellement avec des voitures: sa maman était chauffeur de taxi. Une autre fois le photographe s’est retrouvé à jouer avec Alessia, une petite fille italienne dont les parents sont agriculteurs. Alessia avait de nombreuses pelles, pioche et fourches, imitant ce qu’elle connaissait de mieux : sa famille.
