En fin d’après, on spécule seuls – Guillain Méjane
En fin d’après, on spécule seuls.
Avant ce siècle, sans date
on a tant prié, les mains écorchées
de peaux mortes.
On s’est assis sur des roches plates
au dessus des épineux enduits
de couches froides.
On a écrit des lettres de nouvelles
laissées dans les fissures.
On s’est éloigné des bordures.
Les questions viennent seules
on les entasse dans des fosses communes.
On est-il ?
Sans question.