Enrouler le monde autour de ses doigts – Fernando Pessoa
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Enrouler le monde autour de ses doigts, comme une femme joue avec un fil ou un ruban, tout en rêvant à sa fenêtre.
Que tout se réduise enfin à essayer d’éprouver de l’ennui, tout en évitant d’en souffrir.
Il serait intéressant d’être deux rois à la fois : être non pas une seule âme pour eux deux, mais bien leurs deux âmes en même temps.