XI / 1.31 – Roberto Juarroz
Pour lire ce que j’aime lire
je devrais l’écrire.
Mais je ne sais pas l’écrire.
Personne ne sait l’écrire.
S’agirait-il d’une écriture perdue
ou peut-être d’une écriture du futur?
Il se peut que j’aime lire
ce qui ne peut s’écrire.
Ou simplement ce qui ne peut se lire
bien que cela s’écrive.