Vous n’êtes pas, ô mes chants, que de maigres rameaux – Walt Whitman
Vous n’êtes pas, ô mes chants, que de maigres rameaux où la vie subsiste, latente, (chants écailleux et nus, comme des serres d’aigle),
Mais peut-être bien qu’en quelque jour de soleil (qui sait ?), en quelque printemps futur, en quelque été, vous éclaterez.
Vous vous couvrirez de feuilles verdoyantes, vous verserez une ombre où l’on s’abritera — vous donnerez des fruits nourrissants.
Des pommes et des raisins — et les branches d’arbre sortiront vigoureuses — dans le plein air, libre et pur.
Et l’amour et la foi s’épanouiront, telles des roses parfumées.