Une seule image reste sur la rétine – Guillain Méjane
Une seule image reste sur la rétine.
Lueurs nocturnes dans les persiennes ?
Halo et obscurité sur le plafond vacillant ?
Le soleil n’est pas encore levé,
la chambre de pénombre l’enveloppe.
Le carcan est frais, dehors rien ne bouge.
Le cœur s’essouffle après une vie.
L’immobilité le recouvre,
il reste encore du temps.
L’esprit s’apaise
en approche d’inconscience.
Une matinée a passé.
Il ne reste plus de chambre.
L’image s’est-elle déjà effacée ?