Sombres, les couches d’eau éloignées – Guillain Méjane
Sombres, les couches d’eau éloignées
glissent sur les accidents profonds.
La mer n’a plus de nom, elle est écrasée
noire de froid.
Des changements,
la transe de l’eau
forme les abysses déchirées.
Des métaux sont tombés des bateaux,
ils ont coulé des jours indéfinis, indociles
tirés de pesanteur,
tordus de pression.
Sous les matières proches de zéro
la vie perd sa substance solide.
Si bas l’eau et l’écorce se confondent.
Si tard, il n’y a plus que des errements
là où il y avait des histoires de quart.