Quiescence – Birago Diop
Des rythmes attardés se lovent
Sur les branches que berce le soir.
Dans l’eau calme comme un miroir
Se réfracte une lueur mauve.
Sans bruit un pas furtif se sauve…
L’enfant pleure de désespoir…
Mais un calme et doux nonchaloir
Guide le sommeil dans l’alcôve.
Le souvenir des vieux parfums
Humés jadis sur des poitrines
N’agacera plus les narines.
Les rêves meurent un à un
Et l’amour chasseur impassible
Vainement tire sur sa cible.