Promenades – André Frédérique
La rue n’a pas le nu facile
Promenons-nous main dans la main
Je ne vois que lampions éteints
Grilles d’égout, sergents de ville
Où sont les filles accueillantes
Un sourire, crac : au lit pour rien
Où sont les mères où sont les tantes
Où sont les lits à baldaquin ?
Rue du Rêve que vous étiez belle
Avec vos déshabillés de couloir
Au tournant du boulevard
J’ai rencontré trois demoiselles
Ne portant rien que peau lustrale
Et tour de cou en boa bleu
Collier facile femme fatale
Regard en coin lit de milieu.