Misère – Birago Diop
Arme, larme importune
qui choit sans bruit, dans la nuit
Comme un rayon de lune dans la nuit qui fuit.
Le cœur vaste comme
un rêve un rêve d’enfant
Souffrant ailleurs
Vous pleure
Serments, leurres
des heures
d’antan.
Murmures, murmures indistincts
qu’on égrène sans fin
qu’on égrène en vain
sur les longs chemins,
Sur les chemins indistincts.
Les peines, Les petites peines,
Les grandes peines
les peines lointaines
Reviennent
Ternir
le souvenir.
Plainte, plainte douce
sans cesse envolée
Que pousse l’âme esseulée
Sur l’aile d’un rêve
Elle crève
Comme le sachet
d’un
parfum
secret.