Les intermèdes ne finissent plus – Guillain Méjane
Les intermèdes ne finissent plus, les inspirations me dilatent.
Mes paupières ont cessé de battre.
Des pensées, il n’en reste qu’un voile.
L’ennui est au centre.
L’ennui s’étend vers mes périphéries.
Déjà j’ai les mains calcifiées, je me fige d’inutilité.
A la fenêtre, il ne reste de moi qu’une masse.