L’endroit est celui des verts entremêlés – Guillain Méjane
L’endroit est celui des verts entremêlés
Des marrons, droits, des bruns tordus.
Des lianes en ogives.
À l’avant des horizons.
Le fleuve est seul au milieu
Et ses affluents l’emportent.
Pays équatorial.
Mangeur de lumière.
Le temps s’y érode
Au point de disparaître.