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La victoire – Odilon-Jean Périer

La victoire – Odilon-Jean Périer

L’oeil terrible d’un dieu s’est ouvert à mon front :
Que je vois bien la vie au fond de ma blessure !
Et comme un loup marqué de honteuses morsures,
Je porte, clair regard, le faix de tes rayons.

– J’ai cherché ma patrie avec sincérité
Dans ses villes, son ciel, ses champs et ses navires.
– Mais rien ne vaut la chambre où je fais de ma lyre
Le silence pleuvoir avec limpidité.

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