La nuée immobile digère l’apparat – Guillain Méjane
La nuée immobile digère l’apparat d’une ville fissurée.
Ses artères en lambeaux se tarissent.
Les gorges des réfugiés fanent aux vents tournants.
L’algorithme des vies ravalées
Déverse une chaîne froissée de monstres,
La peau tannée par un soleil bleuté.
Les arrêtes de béton dissolu tombent au bord des plaines.
La perte du monde,
À travers des hangars coupés de rouille.