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La bonté – Léon Degrelle

La bonté – Léon Degrelle

Un mot parfois, un seul, un geste affectueux, un regard plein d’amitié sincère peuvent sauver un homme au bord des abîmes.

Par l’affection et par l’exemple on peut tout.

Crier, tempêter conduit rarement au fond des problèmes.

Il faut être bon, deviner ce qui se passe parmi le brouillard de chaque cœur, tempérer le reproche nécessaire par une boutade amicale qui rend de l’espérance, toujours se mettre dans la peau de l’autre, dans l’âme de l’autre, penser à sa réaction personnelle si on recevait l’observation, l’encouragement, la réprimande, au lieu de l’adresser à autrui.

La plupart des hommes sont de grands enfants, assez vicieux mais restés sensibles, tendus vers l’affection. Il n’y a pas trente-six routes pour les guider, il n’y en a qu’une : celle du cœur. Les autres routes paraissent parfois plus faciles à emprunter mais finalement elles ne conduisent nulle part.

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