J’ai marché tant de vies – Guillain Méjane

J’ai marché tant de vies
Pour rejoindre ton âme
J’ai dessiné ton visage
Sur le vent de juillet
Tu étais déjà là
Dans mes lointains voyages
J’ai caressé ton sourire
Dans les nuits de décembre
Et puis je frissonnais
Quand la lumière du jour
T’arrachait à mes rêves
J’ai murmuré ton nom
Dans ce temps incertain
Où tu n’existais pas
J’ai respiré ta présence
Dans chaque solitude
Le chemin qui me mène
Bien trop loin de tes bras
N’a aucune lumière
Et je m’y perds sans toi