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Fragment – George Byron

Fragment – George Byron

Le jour où la voix d’un père me rappellera au céleste séjour, et où mon âme partira joyeuse ; quand mon ombre voyagera sur l’aile des vents, ou, couverte d’un nuage sombre, descendra sur le flanc de la montagne, oh ! qu’une urne magnifique n’enferme point ma cendre et ne marque point le lieu où la terre retourne à la terre ! Point de longue inscription, point de marbre chargé de mon éloge : que, pour toute épitaphe, on écrive mon nom. S’il faut autre chose pour honorer ma cendre, eh bien ! je ne veux pas d’autre gloire ! Que ce soit là le seul indice du lieu de ma sépulture ! Si cela ne suffit pas pour me rappeler au souvenir des hommes, je consens qu’on m’oublie.

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