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Dans l’appareil des nuits – Guillain Méjane

Dans l’appareil des nuits – Guillain Méjane

Dans l’appareil des nuits les bruits se portent bien
bas sous les courants.
Des rassemblements sortent en bruissant les sols d’automne
mais à une colline près, la nuit passe en boucle
sans personne.

La lune y est vague, elle fait
des abîmes sous chaque pas,
je ne suis pas seul à trébucher.

À la grotte, la nuit s’arrête devant la noirceur,
elle émane des entailles de parois, fait barrage
contre les intrus, contre les rayons.

J’ai cru voir la mort chez elle
dans les entrailles calcifiées.
J’ai cru l’entendre fredonner.

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