Au fond des ventres – Guillain Méjane
Au fond des ventres les pierres sont cultivées
sur des maux persistants.
Des pierres de couleurs caverneuses, veinées.
Dans le grain, les aléatoires se forment seules
contre les tissus.
L’intestin, la peau ont une clarté rougie.
C’est dehors,
l’origine de la lumière
portée à la température du corps.
C’est tout.
Des maux de rien.
Poreuse, ma pierre mange du muscle et des staccatos,
ça fait mal comme du chiendent.
Un mal de rien.
Les vertèbres se brisent d’un tour de tête trop sec,
un mal commun est apparu dans les proches.
Semblable à celui qui tuera.