À l’approche des vents chargés de sables – Guillain Méjane
À l’approche des vents chargés de sables
la lumière se tasse
au sol, sur les parterres de geais.
Dans la bourrasque l’air a goût de sel,
la lumière est opaque, rouge.
Les cendres, légèrement voyagent lentement
après les grandes éruptions,
la lumière est brouillée, grise.
Des yeux roulent dans les couches d’air chaud
plissent, suintent des remords.
Les bouches happent fort les bulles d’air maigre
pincent, babillent de soif.
Corps bêtes corps jetés sur le front de la fin.