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Sandycombe Lodge – J. M. W. Turner

Sandycombe Lodge – J. M. W. Turner

En 1807, Joseph Mallord William Turner, qui était alors un jeune peintre déjà connu et prospère, acheta deux parcelles en bordure de deux grandes propriétés entre Twickenham et Richmond Bridge. Il a fallu six ans avant qu’il construise enfin Sandycombe Lodge sur le plus grand terrain, sur son propre plan que l’on retrouve dans ses carnets de croquis.

Il explique dans ses carner qu’il a réalisé son rêve : «si je pouvais vivre à nouveau, je serai architecte»

Turner a installé son père, Old William, qui s’occupait du jardin de Sandycombe et tenait la maison. Turner utilisait cet endroit paisible, sans aucun autre bâtiment à proximité, pour se soustraire aux pressions du monde artistique londonien, marcher et dessiner le long de la Tamise, pêcher avec un ou deux compagnons proches, et parfois recevoir des groupes d’amis.

L’un de ses compagnons de pêche était John Soane, 20 ans plus âgé que Turner, et un autre académicien royal. Soane était l’architecte de la Banque d’Angleterre et de nombreuses autres commissions prestigieuses. Son influence sur les dessins de Turner à Sandycombe était très forte, en particulier dans la série d’arcs dans le petit hall d’entrée et le couloir, et dans le gracieux escalier surélevé.

En 1826, Turner a vendu Sandycombe Lodge à son plus proche voisin, Joseph Todd, le propriétaire de Twickenham Park. Todd agrandit la petite villa et la loua. Elle fut vendue plusieurs fois en 100 ans. À partir des années 1880, les grands terrains diminuent alors qu’une nouvelle banlieue, St Margaret’s, se développe autour de la gare. La maison sert pendant la deuxième guerre mondiale de fabriques secrètes de lunettes pour aviateurs. Elle est rachetée en 1947, et maintenu en état. Elle sort tout juste d’une restauration extraordinaire qui remet la maison dans l’état que Turner désirait.

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