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Science-fiction – Robert McCall

Science-fiction – Robert McCall

Même si vous ne connaissez pas le nom de Robert McCall, il y a de fortes chances que vous ayez déjà vu ses œuvres spectaculaires dans des magazines de science-fiction comme Starlog et Omni, et dans sa série acclamée sur l’avenir des voyages spatiaux. Avec des médailles, et des prix décernés par des dignitaires et des organisations du monde entier, ce peintre né en Ohio a fait plus pour aider à visualiser la présence croissante de l’Amérique dans l’espace que tout autre artiste. En tant qu’historien visuel officiel de la NASA depuis près de quatre décennies, McCall a immortalisé certains des plus beaux moments de l’histoire des vols spatiaux, depuis le premier voyage habité d’Alan Shepard sur Mercure 1 et les célèbres missions lunaires d’Apollo jusqu’aux liaisons Apollo-Soyouz et aux lancements de la navette spatiale moderne.

Son impressionnante galaxie de travaux a contribué à faire progresser les innovations des scientifiques, des ingénieurs et des rêveurs de multiples façons, avec des peintures documentant la montée en puissance de la NASA dans les années 60 et l’imagination artistique de la poussée pacifique de l’humanité dans les confins de l’espace, colonisant la lune, exploitant des astéroïdes et créant des sociétés utopiques au-delà des étoiles. Doté d’un esprit pionnier certain, son art porte en lui un sens patriotique et un espoir inébranlable dans la promesse et le potentiel illimité de l’exploration spatiale, imaginant la majesté tranquille du travail dans l’espace tout en mettant en valeur les machines luisantes et élégantes qui nous y conduiraient.

La fresque murale monumentale de six étages de McCall orne le National Air And Space Museum à Washington D.C., et le U.S. Postal Service a émis des timbres arborant ses œuvres d’art pour commémorer le programme spatial US. Ses images conceptuelles et son travail promotionnel sur 2001 : A Space Odyssey, les films Star Trek et The Black Hole de Disney ont contribué à modifier à jamais l’aspect et la sensation des films de science-fiction.

Robert McCall est décédé en 2010, mais sa contribution à des générations de cinéastes, d’écrivains et d’astronomes ne peut être liée par de simples mots d’appréciation. Rendre hommage à l’œuvre de sa vie, c’est absorber son imagerie altruiste et incliner votre regard d’enfant vers le ciel.

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